mardi 16 octobre 2007

Aude Lespagnard














Les petits biscuits.

Le projet m’est venu dans le courant du mois d’août 2007 et la première salve de biscuits (100) a été exposée chez Art in the Box au salon d’automne à La Louvière.
Le biscuit est un clin d’œil au Gingerbread Man comptine anglo-saxonne …..il était une fois une vieille dame qui faisait souvent des gingerbread (petits biscuits ronds au gingembre) un jour voulant rompre l’ordinaire elle donne une autre forme à un biscuit unique, son mari et elle n’ont jamais eu d’enfant alors elle façonne un petit bonhomme et le décore de petits bonbons, mais, au sortir du four le petit bonhomme à son grand étonnement s’échappe tout en chantant une petite chanson … Je voulais insister par cette installation sur nombre massif d’enfants coréens qui ont été exportés à travers le monde et peut-être souligner un autre aspect que celui de l’action caritative. J’ai choisi une matière potentiellement« consommable » avec toutes les connotations que ce terme implique.
En marge, j’ ai joint les deux premières photos de ma vie.
Les petits biscuits sont immatriculés et vendus avec une fiche identitaire particulière à chacun (photo+ composition).

Les portraits chromatiques.

Dans cette installation , j’ai voulu représenter une multitude de petits visages dont l’identité s’est délavée au fil du temps (thématique souvent abordée dans mes anciens travaux), les couleurs choisies ici sont les couleurs inversées du drapeau corée ... sur papier blanc.
J’invite l’observateur à se rapprocher de plus en plus de l’installation et à regarder ce qui à première vue peut lui paraître uniforme ou semblable.
Le format des papiers rappelle le format photo identité, le mode
d’accrochage pour l’exposition au Salon d’automne 2007 est un petit
clin d’œil aux Collections de papillons …

1 commentaire:

Lee Kyung Ran a dit…

Ces petits bonhommes me font penser aux cailloux du Petit Poucet qu'il a semé pour retrouver son chemin... qq chose qui ressort de l'enfance mais qui après nous projette au delà de cette période.
Nous emmène sur le cheminement que l'on fait en soi pour continuer a avancer...
L'interprétation d'une partie du drapeau coréen est pus que touchante... elle vous maintient dans une espèce d'aura qui nous rapelle d'où "nous" venons sans pour autant tomber dans le drame.
Au contraire... la légerété de la matière employée et le "délavement" des couleurs permettent de soutenir une certaine joie qui ressemble à la sérénité.
Comme celui de Mélissa KDS (et les autres) j'adooooooooore et cela me plaira de venir voir l'édition 2008!
Bonne continuation...
Avez vous tous conscience que tout tourne autour de"nos" origines"...?